lundi 5 août 2013

SERIE : A LA DECOUVERTE DU CHAMPAGNE...

  
Episode 1 : «Le départ...»


Pour les besoins de mon dernier article (et uniquement pour ça je tiens à le préciser), je dois me rendre un week-end entier au pays des «bulles», pour plonger dans l'histoire de cette boisson pétillante et festive : le champagne!
Mais pour vivre cette expérience, je ne suis pas seule, deux amies, se sont "généreusement" proposées pour m'accompagner, «on veut bien se sacrifier pour toi...!». Les connaissant, j'appellerais pas ça un «sacrifice» mais bon si ça leur fait plaisir... Le temps de nous dénicher un petit hôtel sympa, dans les vignes de préférence, (oui  être au plus près des producteurs nous paraît essentiel) et hop, c'est parti! Enfin parti parti...si notre chauffeur en chef  Salima veut bien se pointer! Vingt minutes que nous l'attendons Mafalada et moi au point de rencontre pourtant fixé  par la retardataire. J'avais oublié à quel point Salima et la ponctualité, ça fait deux ! Trente minutes plus tard... La voilà, alléluia ! «J'étais prête et au dernier moment ma fille m'a demandé d'appeler la mère de sa copine pour lui demander si sa fille peut dormir chez elle ce soir, t'sais c'est sa copine qui habitait à Saint-Denis à côté de chez la copine à ma sœur qui a....».
Je vous présente Salima, toujours une bonne excuse et des tirades qui n'en finissent pas...Bref, le principal c'est que nous voilà parties, direction la Champagne! Enfin...pas encore tout à fait parce ...Ben oui,  à cause de la mère de la copine à sa fille,  Salima n'a pas eu le temps de regarder l'itinéraire donc chacune à nos GPS qui évidemment nous donnent trois itinéraires différents, c'est l'embrouille totale, j'en viendrais presque à regretter nos bonnes vieilles cartes routières. «Pars à gauche ou pars à droite mais reste pas au milieu de la route c'est hyper dangereux!» gronde Mafalda. «Mais non on risque rien, y'a personne derrière...» réplique Salima (qui a toujours réponse à tout je vous avais prévenus). Passons sur les 170 km/h sur l'autoroute, où voyant ma dernière heure arriver je me suis demandée si j'avais bien dit aux gens que j'aime que je les aimais, et puis comme finalement j'avais pas envie de mourir tout de suite, je l'ai stoppée net « Non mais ça t'arrive de regarder ton compteur ? 170 km/h, même avec mes mercalm (oui j'ai le mal de tous les transports) je frise le malaise et j'sais pas vous mais moi j'ai quand même envie de déguster une dernière coupe de cette boisson enivrante avant de partir vers d'autres cieux!».
C'est pile poile à l'heure de l'apéro (hasard ?) que nous posons les pieds à Reims. Le temps de trouver une place pour garer le bolide de Salima, et nous posons nos fesses sur une terrasse ensoleillée, face à nous, la fameuse cathédrale que nous admirons (un peu de culture ça fait jamais de mal) tout en sirotant enfin notre première coupette de la journée; et première constatation, ici le prix d'une coupe de champagne correspond approximativement à un verre de vin blanc à Paris...Aïe la tentation n'en sera que plus dure tout au long du week end je le crains... Une fois l'apéro terminé, il est temps maintenant de trouver un petit coin pour remplir nos petits estomacs qui crient famine (oui car l'être humain à des besoins basics aussi). Sur une idée de Mafalda, nous décidons d'aller faire un petit tour du côté de l'office du tourisme, afin de ne rien rater des bon plans de cette «pétillante» ville, on sait jamais... Bien nous en a pris car nous tombons nez à nez sur un dépliant vantant la cuisine gastronomique d'un restaurant avec "coupe de champagne offerte". Notre décision est prise : Ce sera celui-ci et aucun autre; quand on nous prend par les sentiments...

2 heures plus tard...
Après ce bon et raffiné repas arrosé au Moët & Chandon (cher mais gratuit alors on en profite), durant lequel au passage Salima n'a pas pu s'empêcher de draguer le (jeune) serveur qui le pauvre n'avait rien demandé, «Dites monsieur vous auriez une cave à nous conseiller pour déguster du champagne, parce que nous on débarque et on connaît personne...» Je vous épargne les sourires mielleux et les regards de biche. Et lui de lui répondre «Je vais voir ce que je peux faire pour vous...».Cinq minutes plus tard, il lui glisse un bout de papier dans la main en chuchotant «Je crois que j'ai ce que vous cherchez, ce sont des potes, leur champagne est excellent, je vous donne leurs coordonnées mais n'appelez pas avant ce soir , ils sont fermés pour l'instant...».Mais bien sur, prends-nous pour des idiotes, d'un simple regard Mafalda et moi on a bien compris que le jeune homme refilait ses propres coordonnées à Salima ce qui explique pourquoi il ne fallait pas appeler avant ce soir, évidemment puisqu'il travail! Non mais allô quoi!

Sur ce, il est grand temps pour nous de rejoindre la voiture direction notre château de princesses ( que nous sommes), histoire de se refaire une beauté (enfin surtout Salima parce que Mafalda et moi on a lâché l'affaire on est les princesses crades). Aïe aïe, le champagne me monte déjà à la tête je l' sens bien... Mais... Où est donc passée notre voiture? « On était bien garées là, non ? » s'exclame Mafalda. Elle a raison, plus une seule voiture sur le parking. « Dis ce serait pas ta voiture là sur la dépanneuse?». Et Salima de pouffer « Hihihi, c'est vrai qu'elle lui ressemble vaguement mais non...Ah mais....mais oui, c'est la mienne, c'est ma voiture...Oh là là, ils sont entrain de l'embarquer pour la fourrière...!».
Salima va-t-elle récupérer sa voiture ?

A suivre dans le prochain épisode...

Bilan de cette demi journée :
-coupe de champagne: 3 (peux mieux faire)
-visite de cave: aucune (c'est pas sérieux)
-amende: 1= 155 € (lamentable)